Stressful encounters in use-of-force scenarios lead me to reflect on the critical importance of mental health in policing.

The dilemma—whether to use force or not—was faced by Edmonton media members simulating police officers in a range of challenging situations.

These untrained participants were tasked with arresting a man wielding a knife in one scenario and, in another, calming a loud, intoxicated individual or someone experiencing a mental health crisis who was provocatively inviting the police to shoot him in a parking lot.

Imagine being equipped with a police jacket, a firearm, a body camera, and receiving orders to arrest a suspect in his home alone, then immediately switching to deal with a volatile individual in public. This was the experience on September 18 at the Edmonton Police Service Northwest Campus, organized by the Training Section to familiarize local media with the realities of use-of-force policies and ongoing improvements in police communications and training.

For the media members involved, this immersive experience provided a rare glimpse into the difficult, often split-second decisions officers make daily in dynamic, high-stress situations that can threaten both their lives and the safety of the public they are sworn to protect.

These participants, with no prior law enforcement experience, faced the uncertainty of not knowing what they would encounter. Afterward, they were asked to recall details of the incidents and reflect on their actions, which underscored the complexity of such high-pressure encounters.

The use of force, while unsettling, is an inescapable reality in policing. According to the Criminal Code of Canada, officers may apply force as reasonably necessary to lawfully arrest an individual. In Alberta, this is tightly regulated, ensuring that officers cannot arbitrarily escalate force.

The concept of “reasonable force” is key. The amount of force used must be proportionate to the threat an officer reasonably perceives. Through the scenarios played out by media representatives, it became clear that this judgment can vary, influenced by factors such as training, experience, the environment, and the officer’s mental state.

Given the frequency with which officers find themselves in high-stress, potentially dangerous situations, it’s no surprise that such work can impact their mental health, affecting their decision-making.

Since 2022, Edmonton has seen an increase in the use of force, although police records show a decrease in injuries to those involved. This underscores the complexity of maintaining public safety while mitigating harm.

During the classroom portion of the event, Staff Sgt. Joe Tassone from the Edmonton Police Service Training Unit explained that every use of force undergoes a review process overseen by a sergeant or higher. Before force is employed, officers are expected to exhaust all reasonable intervention tactics. De-escalation, wherever feasible, is the priority.

Staff Sgt. Tassone further elaborated that when firearms are used to stop a threat, officers are trained to aim for “center mass”—the chest area—which increases the likelihood of neutralizing the threat and protecting the public. This training emphasizes that officers shoot to stop the threat, not to kill.

Research confirms that the chest is the most vulnerable target, housing vital organs such as the heart, lungs, and spine. However, officers are trained to shoot to stop, not with lethal intent, but to neutralize the immediate danger.

While public opinion strongly favors de-escalation, in dangerous situations like knife attacks, firearms are often used when other tactics fail, as officers are not trained to physically disarm knife-wielding individuals. Deputy Chief Warren Driechel of the Community Safety and Well-Being Bureau emphasized that de-escalation remains a cornerstone of police training, ensuring that force is truly a last resort.

In the heat of these fluid, dangerous situations, officers must make rapid decisions that may not always align with public perception. The cumulative stress of constantly working in such environments can take a toll on an officer’s mental health. Staff Sgt. Tassone reiterated that the Edmonton Police Service offers mental health support to officers as needed.

Based on my experience in these use-of-force scenarios, I believe there should be mandatory mental health assessments for frontline officers, perhaps once or twice a year, to ensure they are mentally equipped to handle the intense pressure and make sound decisions in potentially life-threatening situations.

You can watch videos of my experience in these scenarios, captured by CityTV.

As a communicator and team leader—someone who often deals with strong personalities without the authority to arrest or use force—I rely solely on my words to navigate tense situations. In these scenarios, although the risks were palpable, I found that communication was still my most valuable tool in attempting to manage the unfolding events.

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Des rencontres stressantes dans des situations de recours à la force m’amènent à réfléchir à l’importance cruciale de la santé mentale dans la police.

Le dilemme—utiliser la force ou non—a été confronté par des membres des médias d’Edmonton simulant des policiers dans une série de situations difficiles.

Ces participants non formés ont été chargés d’arrêter un homme armé d’un couteau dans un scénario et, dans un autre, de calmer une personne bruyante et intoxiquée ou quelqu’un en crise de santé mentale qui incitait provocativement la police à lui tirer dessus dans un parking.

Imaginez être équipé d’une veste de police, d’une arme à feu, d’une caméra corporelle, et recevoir l’ordre d’arrêter un suspect seul chez lui, puis de passer immédiatement à une autre situation impliquant un individu instable en public. C’était l’expérience du 18 septembre au campus Nord-Ouest du Service de police d’Edmonton, organisée par la section de la formation pour familiariser les médias locaux avec la réalité des politiques de recours à la force et les améliorations continues en matière de communication et de formation policière.

Pour les membres des médias impliqués, cette expérience immersive a offert un rare aperçu des décisions difficiles et souvent prises en une fraction de seconde que les policiers doivent prendre quotidiennement dans des situations dynamiques et stressantes, menaçant parfois leur vie et celle du public qu’ils sont chargés de protéger.

Ces participants, sans expérience préalable dans l’application de la loi, ont été confrontés à l’incertitude de ne pas savoir ce qu’ils allaient rencontrer. Par la suite, ils ont été invités à se remémorer les détails des incidents et à réfléchir à leurs actions, soulignant la complexité de telles rencontres sous haute pression.

L’usage de la force, bien que déstabilisant, est une réalité inévitable dans la police. Selon le Code criminel du Canada, les policiers peuvent utiliser la force de manière raisonnablement nécessaire pour arrêter légalement un individu. En Alberta, cela est strictement réglementé, garantissant que les policiers ne peuvent pas augmenter arbitrairement l’usage de la force.

Le concept de “force raisonnable” est essentiel. La quantité de force utilisée doit être proportionnelle à la menace que l’agent perçoit raisonnablement. Grâce aux scénarios vécus par les représentants des médias, il est devenu clair que ce jugement peut varier, influencé par des facteurs tels que la formation, l’expérience, l’environnement et l’état mental de l’agent.

Étant donné la fréquence à laquelle les policiers se trouvent dans des situations stressantes et potentiellement dangereuses, il n’est pas surprenant que ce travail puisse affecter leur santé mentale, influençant ainsi leurs prises de décision.

Depuis 2022, Edmonton a constaté une augmentation de l’usage de la force, bien que les registres policiers montrent une diminution des blessures parmi les personnes impliquées. Cela souligne la complexité de maintenir la sécurité publique tout en réduisant les dommages.

Lors de la partie théorique de l’événement, le sergent d’état-major Joe Tassone de l’unité de formation de la police d’Edmonton a expliqué que chaque recours à la force fait l’objet d’un processus de révision supervisé par un sergent ou un supérieur. Avant d’utiliser la force, les policiers sont tenus d’épuiser toutes les tactiques d’intervention raisonnables. La désescalade, dans la mesure du possible, est la priorité.

Le sergent d’état-major Tassone a également précisé que lorsque des armes à feu sont utilisées pour arrêter une menace, les policiers sont formés à viser la “masse centrale”—la région de la poitrine—ce qui augmente les chances de neutraliser la menace et de protéger le public. Cette formation souligne que les policiers tirent pour arrêter la menace, et non pour tuer.

Les recherches confirment que la poitrine est la cible la plus vulnérable, contenant des organes vitaux comme le cœur, les poumons et la colonne vertébrale. Cependant, les policiers sont formés à tirer pour neutraliser, et non avec une intention létale, mais pour éliminer le danger immédiat.

Bien que l’opinion publique favorise fortement la désescalade, dans des situations dangereuses telles que les attaques au couteau, des armes à feu sont souvent utilisées lorsque d’autres tactiques échouent, car les policiers ne sont pas formés à désarmer physiquement des individus armés de couteaux. Le chef adjoint Warren Driechel, du bureau de la sécurité et du bien-être communautaires, a souligné que la désescalade reste une pierre angulaire de la formation policière, garantissant que l’usage de la force est vraiment un dernier recours.

Dans la chaleur de ces situations dangereuses et fluides, les policiers doivent prendre des décisions rapides qui ne correspondent pas toujours à la perception du public. Le stress cumulatif de travailler constamment dans de tels environnements peut peser sur la santé mentale des agents. Le sergent d’état-major Tassone a rappelé que le service de police d’Edmonton offre un soutien en santé mentale aux policiers selon leurs besoins.

D’après mon expérience dans ces scénarios de recours à la force, je pense qu’il devrait y avoir des évaluations de santé mentale obligatoires pour les agents de première ligne, peut-être une ou deux fois par an, pour s’assurer qu’ils sont mentalement aptes à gérer la pression intense et à prendre des décisions éclairées dans des situations potentiellement mortelles.

Vous pouvez visionner des vidéos de mon expérience dans ces scénarios, capturées par CityTV.

En tant que communicatrice et chef d’équipe—quelqu’un qui doit souvent gérer des personnalités fortes sans l’autorité d’arrêter ou d’utiliser la force—je ne peux compter que sur mes mots pour naviguer dans des situations tendues. Dans ces scénarios, bien que les risques étaient palpables, j’ai trouvé que la communication restait mon outil le plus précieux pour tenter de gérer les événements en cours.