International Women’s Day: A Tradition of Struggle and Solidarity
 
“When women stand up and fight for their own rights, they uplift the whole of society.”
 
For more than a century, International Women’s Day has been more than a celebration—it has been a battle cry. A day when women across generations and borders have demanded justice, equality, and dignity. From the fight for workers’ rights to the struggle for voting rights, from demands for fair wages to the call for peace, women have never stopped pushing forward.
 
That spirit of resistance was alive and fierce at this year’s International Women’s Day event, organized by Women for Rights and Empowerment, a group that has been bringing women together in solidarity since 2010. Held at Alberta Avenue Community Hall on Saturday, March 8, the evening was not just a gathering but a testament to the power of collective action.
 
The event honored women who are on the front lines of these fights—union activists, community leaders, and advocates who refuse to stay silent. A particular focus was placed on the education workers, predominantly women, who have been on strike for months, standing up not only for a living wage but for the future of public education. The women of CUPE, now two months into their strike, were recognized as a powerful example of how the struggle for women’s rights uplifts entire communities.
 
The night also amplified the voices of Indigenous women who are demanding justice for their missing and murdered sisters. Merryn Edwards one of the founding members of Women for Rights and Empowerment, addressed the room with a statement that resonated deeply: “For over two years, Indigenous women and allies have been calling for these women to be brought home, asserting that women are not trash and deserve dignity in life and death.” The ongoing fight to recover the bodies of murdered Indigenous women buried in Winnipeg landfills is a devastating but necessary reminder of the violence women continue to face—and the relentless courage of those who refuse to let their stories be forgotten.
 
Palestinian women took the stage to share their struggles, as did young undocumented women fighting for their right to education. Their stories, filled with hardship and resilience, underscored the interconnectedness of all women’s battles. The message was clear: no struggle exists in isolation, and true liberation will only come when all women—across borders, identities, and backgrounds—are free.
 
Among the speakers were Dayana and Ariana from Education for All, advocating for undocumented students’ right to education. Wing Kar Li of Support Our Students and Elaine Cardinal from Unifor 52A spoke passionately about the need to defend public education. Mandy Lamourex and Kelly Salisbury from CUPE, along with Maizey Patel and Chantal Doreen from CSU 52, shared the challenges faced by workers fighting for fair wages. Kari Bary from CUPE, Vahedah Nguyen from Nurses Against Genocide, Randa Alhajawi from the Canada Palestine Cultural Association, and Judith Gale from Bear Claw Beaver Hill House each brought powerful testimonies of resistance and hope.
 
As the evening drew to a close, the energy in the room was electric. The final moment was one of unity—every voice joining in song, filling the hall with the words of Bread and Roses, the anthem of women’s struggle. It was a reminder that the fight is far from over, but no woman stands alone.
 
MLA Janis Irwin was among those in attendance, a reflection of the growing political support needed to advance these struggles.
 
For Women for Rights and Empowerment, organizing this event for over a decade has never been just about one night—it is about carrying forward a legacy of resistance. International Women’s Day is not simply a date on the calendar. It is a commitment. A promise that the voices raised in that room will not fade into silence. That the fight for justice, dignity, and equality will continue—today, tomorrow, and for as long as it takes.
 
By Yvonne McFee

Journée internationale des femmes : Une tradition de lutte et de solidarité

“Quand les femmes se lèvent et luttent pour leurs propres droits, elles élèvent toute la société.”

Depuis plus d’un siècle, la Journée internationale des femmes est bien plus qu’une célébration : c’est un cri de ralliement. Une journée où des femmes, à travers les générations et les frontières, revendiquent justice, égalité et dignité. De la lutte pour les droits des travailleuses au combat pour le droit de vote, des revendications pour un salaire équitable à l’appel à la paix, les femmes n’ont jamais cessé d’avancer.

Cet esprit de résistance était bien vivant lors de l’événement de cette année, organisé par Women for Rights and Empowerment, un groupe qui rassemble les femmes dans la solidarité depuis 2010. Tenu au Alberta Avenue Community Hall le samedi 8 mars, ce rassemblement n’était pas seulement un moment de rencontre, mais une démonstration de la puissance de l’action collective.

L’événement a rendu hommage aux femmes qui sont en première ligne de ces combats : militantes syndicales, leaders communautaires et défenseures des droits qui refusent de rester silencieuses. Un accent particulier a été mis sur les travailleuses de l’éducation, majoritairement des femmes, en grève depuis plusieurs mois pour obtenir un salaire décent et défendre l’avenir de l’éducation publique. Les femmes du SCFP, après deux mois de grève, ont été reconnues comme un puissant exemple de la manière dont la lutte pour les droits des femmes élève l’ensemble des communautés.

La soirée a également amplifié les voix des femmes autochtones qui réclament justice pour leurs sœurs disparues et assassinées. Merryn Edwards, l’une des membres fondatrices de Women for Rights and Empowerment, a partagé un message poignant : “Depuis plus de deux ans, les femmes autochtones et leurs alliées demandent que ces femmes soient ramenées chez elles, affirmant que les femmes ne sont pas des déchets et méritent dignité dans la vie comme dans la mort.” La lutte pour récupérer les corps de femmes autochtones assassinées et enfouies dans des décharges à Winnipeg est un rappel déchirant des violences persistantes faites aux femmes, mais aussi du courage inflexible de celles qui refusent de voir ces histoires oubliées.

Les femmes palestiniennes ont pris la parole pour partager leurs luttes, tout comme de jeunes femmes sans papiers se battant pour leur droit à l’éducation. Leurs témoignages, empreints de douleur et de résilience, ont mis en lumière l’interconnexion de tous les combats féminins. Le message était clair : aucune lutte n’existe en isolation, et la véritable libération ne viendra que lorsque toutes les femmes, indépendamment des frontières, des identités et des origines, seront libres.

Parmi les intervenantes, Dayana et Ariana de Education for All ont plaidé pour le droit à l’éducation des étudiantes sans papiers. Wing Kar Li de Support Our Students et Elaine Cardinal du Unifor 52A ont insisté sur la nécessité de défendre l’éducation publique. Mandy Lamourex et Kelly Salisbury du SCFP, ainsi que Maizey Patel et Chantal Doreen du CSU 52, ont partagé les défis rencontrés par les travailleuses en lutte pour des salaires équitables. Kari Bary du SCFP, Vahedah Nguyen de Nurses Against Genocide, Randa Alhajawi de la Canada Palestine Cultural Association, et Judith Gale de Bear Claw Beaver Hill House ont chacune livré des témoignages puissants de résistance et d’espoir.

Alors que la soirée touchait à sa fin, l’énergie dans la salle était électrisante. Le moment final fut un élan d’unité : chaque voix s’élevant en chœur pour chanter Bread and Roses, l’hymne de la lutte des femmes. Un rappel que le combat est loin d’être terminé, mais qu’aucune femme ne se bat seule.

Parmi les participantes figurait Janis Irwin, députée provinciale (MLA), témoignant du soutien politique croissant nécessaire à l’avancement de ces luttes.

Pour Women for Rights and Empowerment, organiser cet événement depuis plus d’une décennie n’a jamais été question d’une seule soirée, mais d’un engagement à perpétuer un héritage de résistance. La Journée internationale des femmes n’est pas simplement une date sur le calendrier. C’est un engagement. Une promesse que les voix qui se sont élevées dans cette salle ne s’éteindront pas. Que le combat pour la justice, la dignité et l’égalité continuera—aujourd’hui, demain, et aussi longtemps qu’il le faudra.

📝 Par Yvonne McFee