Une Nuit d’Excellence Noire : Le Premier Gala du Mois de l’Histoire des Noirs Éveille l’Esprit Communautaire
Autrefois cœur d’une mission franciscaine, le 6770 129 Ave NW a toujours été un lieu dédié au service. Le 22 février, il a entamé un nouveau chapitre—un chapitre empreint de joie, de résilience et d’un engagement indéfectible envers l’autonomisation de la communauté noire.
Malgré un changement de lieu de dernière minute, le tout premier Gala du Mois de l’Histoire des Noirs, organisé par la Sihlesizwe Foundation, le Dim Din Podcast et le Sinkunia Development Organization, a été un succès retentissant. La communauté a répondu présente en grand nombre, emplissant la salle d’une énergie vibrante, de conversations inspirantes et d’un profond sentiment d’unité. À mesure que les invités affluaient, vêtus de leurs plus belles tenues culturelles, des tables et des chaises supplémentaires ont dû être ajoutées—une preuve éclatante que lorsqu’une cause mérite d’être célébrée, rien ne peut freiner l’enthousiasme du peuple.
Le thème de la soirée, Les hommes noirs autonomisant les hommes noirs, a donné le ton d’un événement inoubliable. L’animateur charismatique Theophilus a maintenu l’ambiance à son apogée, veillant à ce que le rythme ne faiblisse jamais. Le discours inspirant de Patrick Sesay a profondément résonné dans l’assemblée : « Lorsque nos hommes sont autonomisés, nos femmes le sont aussi. »
Sesay a mis en lumière le parcours d’Issa Kamara, directeur exécutif de Sinkunia, qui a démarré avec une modeste subvention gouvernementale de 3 000 $ et l’a transformée en une fondation florissante. Son histoire a été un phare d’inspiration, prouvant aux jeunes hommes noirs présents que leurs rêves étaient bel et bien à leur portée.
La soirée a été marquée par des expressions artistiques envoûtantes. Le spoken word de Sasa a rendu hommage à l’héritage africain, tandis qu’un spectacle de danse créative a captivé l’audience. Mais le clou du spectacle ? Une bataille de danse électrisante qui a fait vibrer toute la salle. Du Ghana à l’Ouganda, de l’Afrique du Sud au Nigeria, du Cameroun à l’Ukraine—et même du Canada—chaque pays a été représenté dans une démonstration passionnée de mouvement, de rythme et de fierté.
Le groupe de marimba a envoûté le public avec ses mélodies hypnotiques, créant un pont entre les générations grâce à la puissance de la musique. Et bien sûr, aucune célébration n’aurait été complète sans une cuisine savoureuse, des éclats de rire et la joie du rassemblement communautaire.
Alors que la soirée touchait à sa fin, Patricia Sesay (alias Becca), animatrice du Dim Din Podcast, n’a pas caché son enthousiasme : « Nous sommes émerveillés par cette affluence et avons hâte d’en faire un événement annuel. »
Agnes Yaa Serwaa, responsable des programmes de Sinkunia, a souligné l’importance de célébrer les acteurs du changement d’aujourd’hui : « La plupart du temps, nous célébrons les héros d’hier. Mais ici, nous mettons en lumière les personnes qui font l’histoire maintenant. »
Un sentiment partagé par Patricia Gumbo, directrice exécutive de Sihlesizwe, qui a exprimé sa fierté : « Notre communauté répond toujours présente ! »
Et en effet, elle l’a fait. Le premier Gala du Mois de l’Histoire des Noirs n’était pas qu’un simple événement—c’était une déclaration. Une affirmation que l’excellence, la résilience et l’unité noires sont bien vivantes et florissantes. Une promesse que le meilleur reste à venir.
À l’année prochaine—où la piste de danse, les échanges et la célébration ne feront que grandir.






