Soul in the City: A Night of Rhythm, Resilience, and Celebration
 
In 1604, Mathieu Da Costa a pioneering multilingual interpreter made history as the first recorded free Black person to set foot on Canadian soil. Over four centuries later, Black History Month continues to honor the triumphs, struggles, and cultural contributions of the African diaspora. What began as Negro History Week in 1926 expanded into a full month by 1970, its February timing deliberately chosen to align with the birthdays of Abraham Lincoln and Frederick Douglass, two figures deeply revered in Black communities.
 
Fast forward to February 1, 2025, and the Winspear Centre in Edmonton pulsed with that very history, brought to life in an unforgettable celebration: 5 Artists 1 Love’s electrifying “Soul in the City” concert. More than just an event, it was a resounding love letter to the city—a vibrant testament to Edmonton’s evolution into a cultural mosaic, where the African diaspora’s influence beats at its heart.
 
The evening opened with an intimate reception, a warm embrace of music and community. The audience was treated to soul-stirring performances by Sokhana Mfenyana and Singin’D, their voices weaving together the emotions of generations past and present. As melodies filled the air, it was clear: this wasn’t just another night out—it was the beginning of something powerful.
 
Among those in attendance was Mayor Amarjeet Sohi, who reaffirmed Edmonton’s commitment to inclusivity. “My goal is to ensure that our city is vibrant and a welcoming place for everyone. February is a month where we come together to celebrate the contributions that Black Edmontonians have made to Edmonton,” he stated, capturing the essence of the night in just a few words.
 
Then came the heartbeat of the evening: Melafrique Band. Their performance was more than music,it was time travel. From the rhythms of Nigeria to the gospel roots of Oklahoma, from the reggae beats of Jamaica to the soulful echoes of Somalia and Haiti, they told the story of the African diaspora in every note, every drumbeat, every electrifying harmony.
 
And then, the crown jewel of the night: 5 Artists 1 Love. Through music, poetry, and storytelling, they painted a vivid picture of Black history, resilience, and artistry. Nosa Ayanru’s narratives carried the weight of ancestral legacies, while Knowmadic and Medgine Mathurin’s poetry wrapped the room in the raw beauty of spoken word. Every performance was a declaration, of identity, of struggle, of joy.
 
As the night neared its end, the New Season of Praise choir delivered a soul-shaking finale with their rendition of Church. This choice of closing wasn’t just symbolic but rather intentional. As one of the organizers Odion put it, “We had to end the event with church because it’s Soul, and it’s in the City.”
 
And indeed, it was.
 
“Soul in the City” wasn’t just an event—it was a movement. A living, breathing reminder that history isn’t just something we look back on; it’s something we carry, something we dance to, something we celebrate. In Edmonton, every soul has a story worth telling and on this night, they told it with rhythm,art, passion, and unshakable pride.

Âme en Ville : Une Nuit de Rythme, de Résilience et de Célébration

En 1604, Mathieu Da Costa, un interprète multilingue pionnier, a marqué l’histoire en devenant le premier Noir libre enregistré à poser le pied sur le sol canadien. Plus de quatre siècles plus tard, le Mois de l’Histoire des Noirs continue d’honorer les triomphes, les luttes et les contributions culturelles de la diaspora africaine. Ce qui avait commencé comme la « Semaine de l’histoire des Noirs » en 1926 s’est transformé en un mois entier en 1970, son choix de février coïncidant délibérément avec les anniversaires d’Abraham Lincoln et de Frederick Douglass, deux figures profondément vénérées dans les communautés noires.

Avançons jusqu’au 1er février 2025, où le Winspear Centre d’Edmonton a vibré au rythme de cette histoire, portée à la vie lors d’une célébration inoubliable : le concert électrisant Soul in the City de 5 Artists 1 Love. Bien plus qu’un simple événement, cette soirée était une déclaration d’amour retentissante à la ville—un vibrant témoignage de l’évolution d’Edmonton en une mosaïque culturelle où l’influence de la diaspora africaine bat au cœur de son identité.

La soirée a débuté par une réception intime, une étreinte chaleureuse de musique et de communauté. Le public a été transporté par les prestations bouleversantes de Sokhana Mfenyana et Singin’D, leurs voix entrelaçant les émotions des générations passées et présentes. À mesure que les mélodies emplissaient l’air, une chose était claire : ce n’était pas une simple sortie en ville—c’était le début de quelque chose de puissant.

Parmi les invités présents se trouvait le maire Amarjeet Sohi, qui a réaffirmé l’engagement d’Edmonton envers l’inclusivité. « Mon objectif est de faire en sorte que notre ville soit dynamique et accueillante pour tous. Février est un mois où nous nous rassemblons pour célébrer les contributions des Noirs Edmontoniens à notre ville », a-t-il déclaré, résumant en quelques mots l’essence de la soirée.

Puis vint le cœur battant de la soirée : Melafrique Band. Leur performance n’était pas qu’un simple concert—c’était un voyage à travers le temps. Des rythmes du Nigeria aux racines gospel de l’Oklahoma, des beats reggae de la Jamaïque aux échos soul de la Somalie et d’Haïti, chaque note, chaque battement de tambour, chaque harmonie électrisante racontait l’histoire de la diaspora africaine.

Et enfin, le point culminant de la soirée : 5 Artists 1 Love. À travers la musique, la poésie et la narration, ils ont peint un portrait saisissant de l’histoire, de la résilience et de l’art des Noirs. Les récits de Nosa Ayanru portaient le poids des héritages ancestraux, tandis que la poésie de Knowmadic et de Medgine Mathurin enveloppait la salle de la beauté brute du spoken word. Chaque performance était une déclaration—d’identité, de lutte, de joie.

Alors que la soirée touchait à sa fin, la chorale New Season of Praise a offert une finale saisissante avec son interprétation de Church. Ce choix de clôture n’était pas seulement symbolique, il était intentionnel. Comme l’a souligné l’un des organisateurs, Odion : « Nous devions terminer l’événement avec l’église, car c’est Soul, et c’est dans la City. »

Et en effet, ce fut le cas.

Soul in the City n’était pas qu’un événement—c’était un mouvement. Un rappel vivant et vibrant que l’histoire n’est pas seulement quelque chose que nous regardons en arrière ; c’est quelque chose que nous portons, quelque chose à quoi nous dansons, quelque chose que nous célébrons. À Edmonton, chaque âme a une histoire à raconter, et cette nuit-là, elles l’ont racontée avec rythme, art, passion et une fierté inébranlable.